C’est dans un contexte tendu que le préfet Jean-François Colombet s’est rendu au CHM ce jeudi matin, accompagné de Dominique Voynet, à la rencontre des équipes médicales du CHM, renforcées par la réserve sanitaire, et des militaires du service de santé des armées et de l’armée de terre. “Depuis plus de sept semaines, Mayotte affronte la vague épidémique la plus sévère qu’elle ait connu depuis le début de la crise sanitaire.”
Une vraie “task force” donc, pour le coup, qui tente de limiter les dégâts de cette crise sanitaire pour que le bilan à ce jour de 86 décès (un de plus depuis mercredi), dont 30 depuis le début du mois de janvier 2021, ne s’alourdisse pas.
Grâce aux renforts apportés par le gouvernement, la capacité de la réanimation de Mayotte a été doublée de 16 à 32 lits. L’engagement du ministère des Armées par l’envoi et le renforcement d’un module de réanimation, composé de 53 militaires, a permis de contribuer à cet effort par l’ouverture de 10 lits de réanimation. Sans comptert des évacuations sanitaires quotidiennes de patients de Mayotte vers les centres hospitaliers de la Réunion et l’arrivée de renforts sanitaires de la Sécurité civile dans les tous prochains jours.
“En son nom et au nom des Mahorais, il leur a exprimé sa profonde reconnaissance pour leur travail et leur mobilisation exceptionnelle auprès d’un nombre croissant de patients en grande détresse respiratoire (…) Il les a assurés de sa détermination totale dans l’application des mesures de lutte contre la propagation du virus et du variant sud-africain, pour que baisse la tension qui pèse actuellement sur l’hôpital”.
Tous les lits de réanimation sont aujourd’hui occupés. La situation au CHM reste maîtrisée grâce aux évacuations sanitaires vers La Réunion à l’œuvre depuis plusieurs semaines. “Les capacités de réanimation de La Réunion ne sont pas illimitées. Il appartient à chacun d’entre nous de faire preuve de responsabilité, de respecter le confinement, l’obligation de port du masque dans l’espace public et de limiter nos interactions sociales au strict minimum.”
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