A vos compositions ! Vous êtes auteurs, compositeurs ou musiciens, professionnels ou non, Musique à Mayotte organise un concours de création. Composer sur des thèmes imposés.
Voici un concours de musique d’un genre inédit à Mayotte. Son ambition, faire travailler le monde la création musicale sur
des thèmes imposés. Comptine, rap, slam ou titre à destination de tous, il s’agit de créer des chansons qui vont faire entrer des messages forts dans nos cœur par le biais de la musique.
«L’idée est partie d’une interpellation des membres du réseau diabète RéDyabYlang. Pour toucher la jeunesse sur les questions du bien manger, ils rêvaient de trouver des supports qui auraient un réel impact. Pour moi, il était évident que le support idéal c’était la musique», explique Cécile Bruckert directrice de Musique à Mayotte.
Cinq thèmes, cinq chansons
Et voici l’association qui diffuse l’idée et reçoit des retours enthousiastes. Le «défi chansons» est lancé.
Au final, cinq structures ont commandé une chanson chacune sur le cœur de leur activité. L’association de lutte contre le cancer, Amalca, veut un titre en français et en shimaoré qui raconte le cancer qui existe partout dans le monde et que l’entre-aide et la parole aide à la guérison.
RéDyabYlang souhaite disposer d’une comptine pour les enfants avec des jeux de mots dans les trois langues. Son message : «Bien manger et bouger, c’est la santé. Les fruits et les légumes qui poussent à Mayotte, on peut les cultiver. Le poisson et les œufs, c’est tellement mieux !»
REPEMA, le réseau périnatal a commandé un titre à destination des jeunes, filles et garçons, sur l’importance de décider à deux d’avoir un enfant. Quant à REVIST, le réseau hépatite ville VIH, sida, hépatite, IST, il veut un rap ou un slam dans les langues parlées à Mayotte sur les virus qui circulent : «l’amour ne tue pas les virus mais les virus ne doivent pas tuer l’amour.»
La cinquième structure à participer propose un sujet un peu différent, il s’agit du Parc naturel marin de Mayotte. Il rêve d’un hymne au lagon, à ses richesses et à l’importance de les protéger. Le «tube» doit mêler français et shimaoré à destination des jeunes et de tous ceux qui ont un rapport régulier à la mer.
Tout le monde peut relever le défi
Ce concours s’adresse évidemment aux musiciens, auteurs et compositeurs déjà reconnus mais toutes les plumes ou les créateurs qui auraient envie de se lancer dans l’aventure sont les bienvenus. On peut écrire uniquement un texte, proposer simplement une musique, être seul ou en groupe tout est possible.
Si vous souhaitez relever le défi, vous avez jusqu’au 21 juin pour vous inscrire grâce au bulletin ci-dessous et choisir le thème sur lequel vous souhaitez travailler.
La chanson devra être réalisée avant le 31 août. Chaque partenaire retiendra alors trois titres sur son thème. Leurs créateurs pourront alors répéter et finaliser leur morceau qui sera présenté à un jury. C’est Bako, le parrain du concours, qui le présidera. Avec une dizaine d’album à son actif, il aiguillera les partenaires dans le choix du vainqueur.
Pour chacun des cinq gagnants, quatre récompenses sont à la clé : un chèque de 300 euros, l’enregistrement de la chanson en studio puis sa diffusion sur les médias partenaires et enfin la possibilité de se produire sur la scène du festival Milatsika à Chiconi le 17 octobre.
Il n’y a plus qu’à laisser libre cours à l’inspiration !
RR
Le Journal de Mayotte
Pour consulter les demandes précises de chaque partenaire, voir les détails et le bulletin d’inscription :
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