Deux camps s’affrontent à l’UDFO de Mayotte depuis décembre, assez bruyamment pour parvenir jusqu’aux oreilles des médias. Ceux qui entérinent l’élection de Siaka Anli Djoumoi à la tête du syndicat, pour succéder au démissionnaire El-Anzize Hamidou, à l’issue de la réunion de la Commission exécutive du syndicat le 13 avril dernier, et ceux qui jugent qu’elle ne s’est pas tenue dans les règles.
Parmi ces derniers, la direction parisienne de FO, la confédération qui ne reconnaît qu’un secrétaire général par intérim, Abdoul Oihabi Mihidjay. On aurait tendance à suivre cette ligne directrice qui proposait « au titre de la médiation et de l’apaisement », que « toutes les instances élues par le Congrès, Commission Exécutive, Commission de Contrôle des Comptes, Commission des Conflits soient réunies afin qu’une solution soit trouvée pour que l’Union départementale FO de Mayotte vive et se développe ».
Mais Siaka Anli Djoumoi prétend que l’UD FO est souverain sur les décisions relevant de son statut. Ce n’est semble-t-il pas de cette oreille que l’on entendu les secrétaire et trésorier confédéraux de Force ouvrière, respectivement Frédéric Souillot et Frédéric Privat, lorsqu’ils ont rendu leur arbitrage.
Un “apaisement” qui n’a pas trouvé preneur, point de trêve donc en cette journée de l’Aïd où les communiqués ont continué à pleuvoir, incitant un des membres à souhaiter “pour l’intérêt supérieur de notre syndicat”, d’avoir la capacité de “laver notre linge sale en famille… de manière libre et indépendante.”
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