Deux mineurs devaient comparaître ce matin devant le tribunal correctionnel pour les violences qui ont précédé le meurtre de Charifoudine le 27 février 2012.
C’était en février 2012. Poursuivi par plusieurs assaillants dans les rues de Mamoudzou, Charifoudine âgé de 16 ans, mourrait poignardé dans la cour du lycée Younoussa Bamana. Ce matin, l’audience du tribunal correctionnel pour enfant devait juger, à huis clos, deux des agresseurs présumés pour violences en réunion avec armes. Le procès a été renvoyé au 13 février 2014, pour cause de mouvement des fonctionnaires au tribunal de grande instance de Mamoudzou.
«L’affaire n’a pas pu être jugé aujourd’hui, mes clients devront encore, encore patienter. C’est un coup dur car c’est une affaire extrêmement sensible», témoigne Saïd Larifou l’avocat de la famille de la victime. Nadhuirati et Hamidou Mouhamed, la mère et l’oncle de Charifoudine ont, eux, fait le déplacement.
«La moindre des choses c’est de nous avertir, le tribunal sait très bien où nous sommes il pouvait nous envoyer un courrier», tempête l’oncle de la victime.
Un des deux agresseurs placé dans un foyer en métropole a été prévenu, avant l’audience, du renvoi par les services de justice, “contrairement à la famille», reconnaît le procureur Véronique Compan.
L’auteur du coup mortel est lui toujours incarcéré à la maison d’arrêt de Majicavo. Il devrait être jugé par la Cour d’Assises en mars prochain.
A.L.
Comments are closed.