Le cinéma Alpa Joe a bel et bien ouvert ses portes. Une trentaine de spectateurs ont assisté à la première séance.
Il est midi. Les portes du cinéma sont ouvertes. Encore quelques minutes et le parvis reprend vie. Des adolescents garent leur scooter sur le côté. «D’habitude, on sort mais on ne sait pas trop quoi faire. Avec le cinéma, c’est mieux.»
Des papas et des mamans accompagnés de jeunes enfants arrivent tout sourire. Karine, elle, est venue avec trois de ses petits frères et sœurs. Elle est «hyper contente». «Ca fait trop longtemps qu’on attendait ça, confie-t-elle. Aujourd’hui, on va voir ‘Planes’. Après on reviendra pour ‘La princesse des neiges’ et ‘Thor’.»
La bonne surprise de Karine, c’est le tarif réduit de sa place (pour les 12-18 ans) et plus encore, l’entrée gratuite pour ses frères et sœurs qui ont moins de 12 ans, «des économies sur l’argent de poche».
A 13 heures, tout le monde est entré, la séance peut commencer pendant qu’à l’extérieur, quelques personnes viennent récupérer le programme et s’assurer que cette fois-ci, ils ne seront pas déçus.
Deux mois avant un nouvel avis de la commission
Alain Kamal Martial Henry, le directeur du service culturel du Conseil général (la DILCE) a fait le déplacement pour cette première séance. L’occasion de s’expliquer sur le nouveau retard de cette réouverture qui n’est que temporaire. L’arrêté municipal de la mairie de Mamoudzou ne l’autorise en effet que pour deux mois, le temps d’achever les dernières mises aux normes. «Aujourd’hui, 95% des conditions demandées sont respectées. Tout le monde a fait l’effort pour que la salle ouvre. A nous de remplir les 5% restants ! »
Alain Kamal l’assure, les conditions de sécurités essentielles –électricité ou désenfumage- sont respectées. Mais le diable se loge dans les détails. Les housses, par exemple, ne couvrent que les trois quarts des fauteuils. «La société chargée de ce travail n’avait pas acheté assez de tissus pour tout couvrir.» D’ici mi-mars, date à laquelle la commission de sécurité doit rendre un nouvel avis, tout pourrait donc rentrer dans l’ordre.
Des films en commande jusqu’au mois de mai
Côté programmation d’ailleurs, tout est prêt pour continuer. «Avec notre fournisseur, pour ne pas avoir de rupture de programmation, tout est calé jusqu’au mois de mai, précise Alain Kamal. Après les blockbusters des vacances, on passera à une proposition plus variée avec des comédies françaises par exemple. Nous avons aussi un documentaire, ‘sur le chemin de l’école’, pour les scolaires.»
Vous pouvez retrouver la programmation (par ici) et les critiques du JDM (par là). Bon(s) film(s) !
RR
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