REVUE DE PRESSE. Ils ne sont pas contents. «Une vingtaine de candidats ont adressé une requête à la Céni (commission électorale comorienne indépendante) après que des irrégularités ont été constatées» lors du 1er tour des présidentielles, explique RFI qui annonce que «les perdants exigent un recomptage».
Selon nos confrères, «le vote de dimanche a permis de désigner les trois candidats qualifiés pour le second tour. Mais le scrutin pourrait être remis en question» et «les tensions déjà vives durant les 48 heures d’attente du comptage se cristallisent».
Un membre de la Céni aurait confié que «le logiciel de calculs sécurisé et homologué fourni par l’Union européenne n’aurait pas été utilisé» et de nombreuses anomalies seraient apparues. Ainsi, «le nombre d’inscrits en Grande Comore varie de près de 2 000 électeurs entre les scrutins du gouvernorat et ceux de la présidentielle», pourtant organisés le même jour.
Le candidat arrivé en 4e position, Fahmi Saïd Ibrahim, s’est joint à la requête. Pour lui, l’enjeu est important. Il n’y a que 562 voix qui le séparent du 3e.
Les perdants «envisagent tous ensemble de saisir la Cour constitutionnelle si la Céni n’accède pas à leur requête», précise RFI.
Ca tourne ! (mal ?)
A La Réunion, c’est l’affaire de l’Agence Film Réunion qui est «sous les projecteurs du parquet national financier» (PNF), raconte le Journal de l’Île.
Une enquête préliminaire a été ouverte et c’est le circuit d’attribution des subventions qui intéresse les gendarmes de la section de recherches.
Déjà en charge de l’enquête sur les passations de marchés touchant au chantier de 1,6 milliard d’euros de la Nouvelle Route du Littoral, le PNF mène désormais des investigations sur l’Agence du Film Réunion, une structure associative financée majoritairement par la Région, mais aussi par l’État via la Direction régionale des affaires culturelles et des fonds européens.
Considérée comme un satellite de la collectivité, elle attribue chaque année 2 millions d’euros de subvention pour soutenir la production audiovisuelle dans l’île. «Les gendarmes s’intéressent de près au circuit décisionnel qui a attribué des subventions à plusieurs productions et à certains avantages attribués à un ou plusieurs responsables de l’Agence et membres du Conseil d’administration».
Maurice, toujours reine des classements
Port-Louis, ville la plus sûre de la région. C’est ce qui ressort de l’enquête annuelle sur la qualité de vie publiée par le cabinet conseils Mercer pour 2016. Défi Média se félicite que cette étude qui se penche sur la qualité de vie de 500 villes dans le monde, place la capitale mauricienne à la 83e place, devant Durban (85e) et Le Cap (95e). Même chose sur le critère de la sécurité où Maurice est 59e.
Au sommet du classement, «Vienne demeure la première destination en terme de qualité de vie, suivie de Zurich, Auckland (Nouvelle-Zélande), Munich et Vancouver. A l’inverse, les pires villes sont Port-au-Prince (Haïti), Sanaa (Yemen), Bangui (République centrafricaine) et Bagdad qui ferme le classement.
Les villes du classement sont étudiées selon le cadre de vie sous 39 critères établis dans une dizaine de catégories : la stabilité politique ; la criminalité ; le respect des lois ; la disponibilité des médias et la censure ; les atteintes portées à la liberté personnelle ; les services de santé ; la présence de maladies infectieuses ; la disponibilité du tout-à-l’égout ; la gestion des déchets et la pollution de l’air ; le niveau de l’éducation… Les questions d’environnement ont également été particulièrement mises en avant cette année.
Nettoyage anti-corruption dans les aéroports de Tanzanie
Enfin, les médias chinois en Français, relève que «la Tanzanie change tous les agents de l’immigration aux grands aéroports» du pays.
Cela s’est passé mardi. «Tous les employés de la Direction des services d’immigration en poste à l’aéroport international Nyerere Julius (JNIA) à Dar-es-Salaam et à l’aéroport international Kilimandjaro» ont été remplacés, «un geste visant à nettoyer l’agence publique des éléments corrompus», note le Quotidien du Peuple.
«Ces changements visent à améliorer la prestation des services et l’intégrité de ces unités», a indiqué le ministre de l’Intérieur qui «a également ordonné le changement de tout le personnel de l’immigration des unités basées au siège du ministère, qui traitait les dossiers des passeports, de la comptabilité, des permis de séjour et des renseignements».
«En nettoyant le Département de l’Immigration, toutes les précautions seront prises pour veiller à ce que personne ne se trouve victime ou favorisée. Notre principal objectif est de démanteler un réseau d’employés corrompus”, a déclaré le ministre repris par le QDP.
Une étude récente a montré que «le département de l’Immigration occupait un rang élevé dans les scandales de corruption et de mauvaise gestion» dans le pays. Le mois dernier, le président tanzanien John Magufuli avait déjà suspendu le commissaire général de l’Immigration en charge des finances et de l’administration.
RR
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