«Bousculés par l’actualité et les critiques de nombreux observateurs, les organisateurs des événements liés au 16e sommet de la Francophonie, commencent à bouger et à communiquer», se félicite la Tribune… «Fierté nationale et intérêt général obligent».
Le Conseil national d’orientation qui pilote l’organisation du sommet élargit sa composition «vers des personnalités positionnées et engagées dans des domaines spécifiques de la société civile, du monde économique et socio-culturel, souvent représentants de leurs pairs dans leurs secteurs respectifs»… Fini donc une assemblée «d’initiés» pas très efficace !
L’objectif est de permettre le maximum de retombées positives pour le pays «sur les plans diplomatique, économique et culturel».
Pour Michaëlle Jean, interviewée par Midi Madagasikara, pas de doute: « Le Sommet de la Francophonie sera une vitrine sur le monde pour Madagascar.» C’est la toute première fois que la secrétaire générale se rendait dans la Grande Île. «Madagascar sera, sans aucun doute, au rendez-vous et à la hauteur de l’événement… Pour y parvenir, il est essentiel que la population malgache se sente partie prenante de cette belle aventure et s’approprie le Sommet».
Pour elle, «ce Sommet est d’autant plus symbolique qu’il marque en quelque sorte le retour de Madagascar dans le concert des nations après une période complexe et chaotique.
Plus concrètement, je crois que le Sommet donnera une impulsion nouvelle qui va modifier le visage de Madagascar et renforcer son attractivité que ce soit par la modernisation des principales infrastructures ou l’arrivée de nouveaux investisseurs», espère-t-elle.
Des maths en français
Pour rester sur le sujet de la francophonie, Al Watwan consacre sa Une au partenariat entre l’université des Comores et celle de Toulon: «Trois promotions et une bonne prestation des étudiants comoriens», indique en titre le journal.
Trois promotions ont en effet déjà bénéficié de la convention signée entre les deux institutions en mai 2013. L’idée est que l’université française accueille des étudiants comoriens en master 1 et 2 de mathématiques de l’UFR sciences techniques. «Selon le professeur de mathématiques de l’Université de Toulon en mission aux Comores, Pierre Seppecher, les étudiants comoriens auraient des qualités certaines», précisent nos confrères.
Les bénéficiaires des bourses sont les étudiants qui ont un bon niveau, sélectionnés par une commission de l’Université toulonnaise après une évaluation dans leur pays.
Et si les cœlacanthes gagnaient ?
Aux Comores, il est naturellement question de football alors que les cœlacanthes doivent affronter les zèbres du Botswana lors des éliminatoires de la CAN 2017 (Coupe d’Afrique des nations).
«A quand la 1ère victoire de cœlacanthes en compétition officielle?» se demande Habari Za Comores. 16 ans après l’entrée de la fédération comorienne de football à la CAF (confédération africaine de football) et 11 ans après l’adhésion à la FIFA, «le peuple comorien attend avec inquiétude et impatience la 1ère victoire».
Pour mémoire, Habari Za Comores livre quelques statistiques de matchs officiels de l’équipe nationale: 18 matchs joués (13 défaites et 5 nuls), 37 buts encaissés et 7 buts marqués et un goal average négatif de -30. Ces 18 matchs joués concernaient les éliminatoires de la CAN (10) et les éliminatoires de la Coupe du monde (8).
Sachez que dans la région, le Kenya s’est incliné devant la Guinée Bissau sur un score de 0 à 1, hier mercredi. La Tanzanie, en revanche, est venue à bout du Tchad (0-1).
La troisième journée des éliminatoires de la CAN 2017 se poursuivra jusqu’à samedi.
Un héros à Clairefontaine
Enfin, dans l’actualité dramatique européenne de ces derniers jours, il est aussi question de football. Défi-média à l’île Maurice raconte que «le Mauricien salim toorabally (a été) reçu à Clairefontaine». «Il avait refoulé un terroriste au stade de France». Le site explique qu’il a été accueilli par le footballeur français Blaise Matuidi à l’initiative du journal L’Équipe alors que les bleus sont en pleine préparation pour l’Euro 2016.
«Salim Toorabally est l’agent de sécurité mauricien qui a interdit l’accès à un ‘kamikaze’ au stade de France le 13 novembre 2015, soit le soir des multiples attentats à Paris, évitant ainsi une explosion lors du match France-Allemagne.»
RR
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