Une dévastation totale. Les premières images de la télévision seychelloise (SBC) (à 9 minutes dans le journal en créole) donne une idée des dégâts terrifiants causés par les 3 passages du cyclone Fantala sur l’atoll de Farquhar. Avec des vents à 350km/h, le phénomène a presque tout détruit sur son passage.
Ni la nature ni les installations humaines n’ont résisté. Certains bâtiments se sont même effondrés.
Si aucune victime n’est à déplorer, la quinzaine de personnes restées sur place ayant trouvé refuge dans l’abris anticyclonique, ces salariés de la société qui gère l’atoll se sont mis au travail pour commencer le premier nettoyage avant l’arrivée d’ingénieurs et d’ouvrier chargés de relever les infrastructures.
Des coraux toujours plus blancs
La température anormalement élevée des eaux de l’océan Indien n’est prabablement pas pour rien dans le phénomène Fantala. Elle est aussi responsable du blanchissement des coraux. C’est vrai à Mayotte, c’est également confirmé sur l’île de Curieuse aux Seychelles. «L’Autorité du Parc National des Seychelles a déclaré qu’entre 60% et 90% des coraux du parc marin de Curieuse avaient été affecté suite à la hausse des températures de la mer, entraîné par le phénomène El Niño», indique la Seychelles News Agency.
L’archipel qui compte 115 îles a déjà connu un blanchissement massif des coraux en 1998. «Tous types de coraux, des côtes rocheuses aux zones de récifs, dans la zone de protection marine de 14,7km2 de l’île de Curieuse sont par exemple concernés», précise la Seychelles news agency.
Mais un projet pilote de 2 ans est sur le point de commencer pour mettre des coraux en culture dans une pépinière sous-marine dans les environs de l’île et ensuite les transplanter. Ce projet est financé par l’ONU à hauteur de 360.000$.
Une vie consacrée aux tortues
Aux Seychelles encore, sachez que la «dame aux tortues» a été récompensée pour toute une carrière consacrée à la conservation des tortues marines. Jeanne Mortimer travaille avec les tortues marines des Seychelles depuis 1981. Elle a reçu le «Lifetime Achievement Award», le prix de la Société internationale des tortues marines lors du colloque annuel sur la biologie et la conservation des tortues marines à Lima, au Pérou.
«La Société internationale des tortues marines est un organisme à but non lucratif au sein de laquelle les membres se consacrent à la recherche et à la conservation des tortues marines dans le monde entier», précise l’agence de presse seychelloise.
Protéger les éléphants
Sur le continent, c’est le sort des éléphants qui mobilise les énergies. FranceTV Infos annonce ainsi que «le Cameroun et le Kenya brûlent des tonnes d’ivoire pour lutter contre le braconnage». Six tonnes du précieux matériau ont été incinérées la semaine dernière en public à Yaoundé. Un procédé similaire a lieu à Nairobi, la capitale kényane.
Le Kenya qui pose par ailleurs «des colliers GPS pour protéger les éléphants d’un chemin de fer», raconte Sciences et Avenir.
Alors que le pays développe ses infrastructures de transport et entame une voie de train à grande vitesse dans un parc naturel, le système est destiné à éviter les collisions.
«C’est le premier projet de ce genre au Kenya et même en Afrique», explique Benson Okita, de Save the Elephants. «Il cherche à comprendre comment les mouvements d’éléphants sont influencés par un grand projet d’infrastructures». L’enjeu est d’autant plus important qu’une autoroute à six voies sera ensuite construite sur le même tracé et coupera à son tour le parc du Tsavo, qui couvre quelque 22.000km².
Singes et lémuriens
En Afrique du Sud, ce sont des singes qui font la Une de l’actualité environnementale. «Au moins 49 singes ont pu échapper aux terribles conditions de vie dans lesquelles ils vivaient dans une animalerie au nord de Johannesburg. ils ont été sauvés le week-end dernier par une organisation de sauvegarde des animaux», raconte la BBC.
Déshydratés et mal nourris, les signes étaient si épuisés qu’ils étaient devenus squelettiques.
«Au total, l’organisation a réussi à sauver au moins 49 primates. Parmi les rescapés, il y avait des singes-araignées, des capucins et des saïmiris. Malheureusement, près de la moitié des singes n’a pas survecu».
Enfin à Madagascar, 3 nouvelles espèces de lémuriens ont été découvertes. «Ils appartiennent au genre Microcebus qui regroupe les 24 plus petites espèces de lémuriens», relate meltydiscovery.
Ils mesurent 12cm de long pour une queue de 15cm et ils pèsent moins d’une centaine de grammes. La génétique a été appelée à la rescousse pour connaître ces animaux dont certains vivent sur l’île Sainte-Marie… Les richesses naturelles de la Grande Île ne cesse de continuer à dévoiler des petits trésors.
RR
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