Une convention signée en 2015 entre l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie de l’Océan Indien (UCCIOI) et l’APIOI pose les bases d’une formation mutualisée. Sa vice-présidente Fatima Souffou, également 1ère VP du département, nous en explique la teneur : « Il s’agit d’être plus performant, sur les plans humain et commercial, et de mutualiser les efforts de formation pour y parvenir. »
L’enveloppe de 210.000 euros ne semble cependant pas à la hauteur des besoins de l’ensemble des territoires concernés : Mayotte, Grande Comore, La Réunion, Maurice et les Seychelles.
Elèves d’un jour au port
A Mayotte, il s’agit de définir les priorités de chaque acteur portuaire intéressé : « L’exploitation pour Mayotte Channel Gateway, la sureté et la sécurité pour la capitainerie, l’autorité portuaire pour le conseil départemental, la coordination des usagers du ports pour l’Union Maritime, et la manutention pour la SMART », détaille l’élue.
Le consortium ISODOM/Cardea concept a remporté le marché destiné à ce renforcement des capacités commerciales dans l’Océan Indien. Il devra mener à bien les 4 étapes : l’identification des besoins des membres de l’APIOI, la construction de l’ingénierie pédagogique, la finalisation du dossier et les échanges avec les opérateurs, et la rédaction du dossier final des besoins en formation et du cahier des charges.
La phase numéro 1, c’était ce mercredi matin au port de Longoni, dans les locaux du conseil départemental. Les opérateurs devenus des élèves d’un jour n’ont pas tous été convaincus, mais ils attendent du concret avec le retour des questionnaires de rédaction de leurs besoins. « D’ici juin, un point sera fait pour pouvoir lancer le marché de cette formation qui est une première du genre », conclut Fatima Souffou.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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