La ministre de la Santé Agnès Buzyn est arrivée ce lundi en fin de matinée à Mayotte. Au menu de sa journée, une visite à Dzoumonié, puis au CHM. L’occasion pour les syndicalistes grévistes de l’hôpital d’interpeller leur ministre de tutelle. “Sa conseillère nous a confirmés vendredi qu’on serait reçus” se réjouissait Madi Anli Rigotard, porte-parole de l’intersyndicale peu avant l’atterrissage de la ministre. “On espère que le message, via sa conseillère, est passé, et qu’elle prendre la décision d’agir, et non de réfléchir. On attend des propositions meilleures que des solutions d’urgence : moyens financiers pour recruter, réhabilitation des centres de consultation périphériques, ouverture de onze salles de bloc à Mamoudzou, mais aussi mise en place des formations en paramédical, sages-femmes, infirmiers, aide-soignants etc.”
” j’ai besoin de me faire une idée, avant que nous débloquions des fonds”
“Les besoins sont immenses” a admis la ministre à la descente de l’avion, citant notamment la PMI et les 120 millions d’euros déjà promis.
Pour ce qui est de nouvelles annonces, “je vais regarder l’état du Centre hospitalier, j’ai besoin de me faire une idée, avant que nous débloquions des fonds pour la reconstruction d’une partie de cet hôpital” a-t-elle complété.
Parmi ses priorités affichées, la discussion avec les professionnels. “Je souhaite parler, discuter avec ceux qui font l’offre de soin, voir ce qui se passe sur le territoire en termes de droits sociaux.”
Concernant la demande des syndicats de la rencontrer, Agnès Buzyn s’est dite “contente de pouvoir discuter avec eux”, tout en déplorant un séjour de 24h à peine. ” C’est trop court, j’étais coincée entre deux rendez-vous en métropole”.
Y.D.
Comments are closed.