Dans un courrier adressé à la ministre Marylise Lebranchu, une Intersyndicale de fonctionnaires en poste à Mayotte demande une position officielle sur plusieurs avancées sociales attendues sur le territoire.
A la suite de sa visite à Mayotte en juillet 2013, Marylise Lebranchu, la ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique avait émis plusieurs propositions en faveur des fonctionnaires résidents à Mayotte, avec un but : un traitement équitable avec la métropole. Ainsi, la mise en place des congés bonifiés, l’indemnité de sujétion géographique pour les agents d’Etat en poste sur le territoire en faisaient parti, pour redorer le blason de la fonction et la rendre attractive.
En y regardant de plus prés, les collectivités ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Ainsi, le président du Conseil général, par exemple, s’était engagé en novembre sur la prise en compte de l’ancienneté des agents du corps transitoire quand les agents de la mairie de Mamoudzou ne l’avaient pas obtenu.
Les travaux concernant ses futures avancées sociales étaient menés par le préfet qui en a produit un compte rendu aux délégations syndicales Cisma CFDT, CFE CGC, FO et SAEM, le 13 janvier : «un total désaccord avec nos préconisations» s’exclament-ils en chœur. Pas de grève en vue pourtant, «afin d’éviter toute tension inutile, nous proposons la tenue d’une réunion sous votre présidence», indiquent-ils dans un courrier envoyé le 15 janvier à Marylise Lebranchu.
L’objet est d’obtenir la position du gouvernement sur un vaste ensemble de points, qui va de la prise en compte de l’ancienneté générale de service à la situation des anciens agents de la Commission de révision de l’Etat civil (CREC) en passant par la suppression des corps transitoires ou les retraites.
Anne Perzo-Lafond
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