REVUE DE PRESSE. «Comment sensibiliser les gramounes au port du préservatif ?» C’est la question, très sérieuse, que relaie le Journal de l’île de La Réunion ce mardi. Car les aînés aussi sont concernés par la maladies et les infections sexuellement transmissibles (MST/IST). Elle a été posé à 13 étudiants en master marketing qui doivent imaginer une campagne dans le cadre de la 2e édition de l’Académie créative, lancée hier lundi.
Ces jeunes vont être immergés pendant une dizaine de jours dans des agences de communication pour travailler ce brief fictif et imaginer des actions à mener à La Réunion pour sensibiliser un maximum de personnes âgées au port du préservatif.
Le JIR indique qu’il «ne s’agit pas de proposer “une campagne finie”, mais “une stratégie de message” susceptible d’intéresser les annonceurs éventuels».
Le jury, composé de patrons d’agence de communication, de responsables pédagogiques et d’associations en lien avec les problématique du VIH Sida, rendra son verdict le 12 février prochain. «Le binôme le plus convaincant sera récompensé d’un chèque de 500€, un prix qui n’est pas du tout fictif», souligne le journal.
Voyage, voyages…
Du côté de la politique régionale, l’actualité est marquée à Madagascar par la liste des 21 sénateurs nommés par le président Héry. Ils complètent la composition du nouvel hémicycle. «Le Chef de l’Etat joue l’ouverture», assure la Tribune de Madagascar.
Cette liste rassemble en effet des personnalités «issues de nombreuses tendances politiques, de société civile et de groupements du secteur privé», relève la Tribune. Ce geste était d’autant plus facile que «le parti présidentiel sera toujours majoritaire dans le sénat» après avoir raflé «haut la main plus de 80% des sièges au cours des dernières élections sénatoriales», souligne le journal. « Une chose est sûre, au moins un remaniement ministériel aura lieu bientôt», car 2 ministres sont dans cette liste sénatoriale.
Les sénateurs qui rient, les députés qui grognent… Du moins, ceux de l’opposition. La raison : les voyages des élus de la majorité. «Pourquoi les membres de l’exécutif seraient les seuls qui auraient le privilège de dilapider l’argent des contribuables? Les députés aussi sont très actifs sur ce point», dénonce la Tribune de Madagascar. «Chaque mois, il y a au moins une dizaine de députés qui partent à l’étranger pour diverses raisons. Or, le bureau permanent est très opaque sur la gestion, aucun rapport sur le budget ni sur quoi que ce soit», indique le journal.
L’opposition essaie donc, une fois encore, de réunir suffisamment de signatures pour obtenir la destitution du bureau permanent de l’Assemblée malgache…
Toute dernière fois
En matière de voyages, un homme a effectué sa dernière sortie officielle sur la scène africaine. Il s’agit du président comorien Ikililou Dhoinine. Il rentre de la 26ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), «son dernier sommet continental», souligne Al-Watwan.
A cette occasion, le président a remercié «l’accompagnement constant» de l’institution panafricaine. Sous son mandat, «les Comores ont consolidé leurs institutions démocratiques, qui au-delà de leur complexité, ont continué à fonctionner harmonieusement», a-t-il affirmé.
Cartouches à emporter
Pour un Français, le voyage à Maurice fut moins prestigieux. Il s’est terminé en prison. L’homme a été arrêté à Plaisance, l’aéroport mauricien, en possession de… cartouches de calibre 22.
Défi Media, raconte que la découverte a été faite «au cours d’un examen de ses bagages. Cet homme de 43 ans tentait de se rendre à l’île de La Réunion, avec ces cartouches. Le suspect sera traduit devant la justice sous une inculpation provisoire de possession illégale de munition».
Enfin, à Rodrigues, il ne sera peut-être bientôt plus possible de circuler avec… Une barquette de nourriture à emporter. Leur utilisation «pourrait être bannie», indique défi média. Après les sacs en plastique qui commencent à être traqués un peu partout dans la région, comme nous l’indiquions hier pour les Comores, les barquettes à emporter, appelées dans ce pays polyglotte des «take away», pourrait être interdites dans l’île.
Ces boites, généralement en polystyrène, sont de grandes pollueuses et Richard Pyneeandee, le commissaire à l’environnement, étudie très sérieusement la possibilité d’une interdiction pour mieux protéger l’environnement. Nul doute que les Rodriguais trouveront une solution pour ne pas modifier l’habitude du «take away» fortement ancrée dans le pays.
RR
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