REVUE DE PRESSE. Petit miracle et grosse galère sur les routes de La Réunion. Un nouvel éboulis spectaculaire s’est produit hier mercredi sur la fameuse route du littoral et, à la surprise générale, aucune victime n’est à déplorer.
«Deux énormes blocs sont venus s’écraser sur les voies côté montagne. Les filets et les gabions ont joué leur rôle en absorbant la chute de plus de 100 tonnes de roches!» relate le Journal de l’Île.
L’incertitude règne quant à la durée pendant laquelle la route du littoral devrait rester fermée pour purger la falaise. Mardi déjà, la route avait dû être temporairement fermée suite à la chute d’un bloc rocheux de 60 kilos. La zone instable identifiée avait nécessité des travaux de purge ainsi qu’une inspection héliportée.
Les fantasmes autour du trésor d’un pirate
Autre actualité réunionnaise aujourd’hui, l’interpellation de chercheurs de trésor. Trois hommes ont été arrêtés alors qu’ils étaient en train de fouiller illégalement une grotte dans l’espoir de trouver le trésor de la Buse, un célèbre pirate de l’océan Indien du 18e siècle.
«À Saint-Philippe, les connaisseurs d’une grotte située à la Pointe de la Table, là où la coulée de 1986 a rejoint celle de 1776, n’en reviennent toujours pas des moyens utilisés par ces chercheurs de trésor. Pendant des mois, cette équipe surnommée le gang des taupes a fouillé la grotte. Groupe électrogène, désensableuse, motopompe, étais pour éviter que la grotte ne s’effondre… Tout a été mis en œuvre pour creuser, retirer le sable et pénétrer au fond de la grotte dans l’espoir de retrouver le fameux trésor», raconte le JIR.
Nombreux sont ceux qui doutent de l’existence même de ce trésor dans l’île d’autant que cette grotte a été formée par la coulée de 1776 et La Buse a été exécuté en… 1730. «Le trésor de la Buse devrait encore longtemps alimenter les fantasmes les plus fous», note le journal.
Douces nuits
Enfin, à La Réunion toujours, on se félicite des chiffres de la fréquentation hôtelière en 2015. «La destination Réunion retrouve des couleurs», avec 11% de progression sur l’année. La Réunion dépasse même le seuil symbolique du million de nuitées enregistrées.
«Le taux d’occupation a atteint 70,1%. La Réunion retrouve ainsi son niveau d’il y a 6 ans» et «facteur important, l’offre hôtelière a sensiblement évolué avec l’ouverture de cinq nouveaux établissements qui augmentent la capacité hôtelière de 500 chambres par jour (+5%)».
Quel respects du droit et des lois à Mada ?
A Madagascar, la presse parle une nouvelle de corruption et droits humains. «Midi Madagasikara» indique que «le fils d’un haut dirigeant» serait impliqué dans la disparition de 400kg de cristal titane. «Si l’on se réfère au prix minimum du kilo (500.000 ariary) de cette pierre industrielle récemment découverte dans la carrière d’Ankaraoka, cette production disparue aura une valeur de près de 2 milliards d’Ariary», explique le journal soit environ 574.000 euros.
Le mis en cause serait le propriétaire d’une carrière qui avait loué son exploitation à 200 personnes. «Il nous a trahi quand il a découvert que nos activités rapportaient beaucoup d’argent», explique une des personnes flouées à nos confrères. Les exploitants miniers expulsés n’ont pas l’intention de se laisser faire.
Autre question de droit, celle qui concerne un étudiant, victime de violences de la part des forces de l’ordre malgaches il y a 6 mois, lors d’une manifestation estudiantine.
«Les USA réclament justice», indique La Tribune. En effet, «l’ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar réclame les suites des promesses de respect de l’état de droit à propos de ces violences».
Cette action intervient quelques jours après la publication du rapport d’Amnesty International sur les droits humains dans le monde et qui est accablant pour Madagascar, explique RFI. «Le pays n’a connu aucune amélioration en matière de droits de l’Homme depuis ces deux dernières années. Selon la société civile, la situation a même empiré», relate RFI.
Jules aime la nature
Enfin, une avancée pour l’environnement, pour terminer cette revue de presse. Rodrigues y réfléchit. Les Seychelles l’ont fait. Les fameux plats à emporter, appelés «take-away» dans l’archipel, ne seront plus emballés dans boites en polystyrène. Les «box» seront désormais en canne à sucre biodégradables. La chaîne de restaurant «Jules Takeaway» devient ainsi «la première entreprise de la nation insulaire à ne plus utiliser les boîtes à lunch habituelles en polystyrène», se félicite l’agence de presse seychelloise.
Les nouvelles «boîtes à lunch» sont «fournies par un distributeur chinois en petites et grandes tailles et fabriquées à partir de la pulpe de canne à sucre. Elles prennent environ trois mois pour se décomposer». Une bonne nouvelle pour les pollutions liées aux déchets dans notre région.
RR
remi@jdm2021.alter6.com
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