L’ACOSS gère la trésorerie de chacune des branches du système de Sécurité sociale français et pilote la branche recouvrement avec notamment le réseau des Urssaf.
Une visite qui aurait presque pu passer inaperçu dans nos rédactions, sauf que Yann-Gaël Amghar arrive en plein choc post mouvement social, dont les barrages ont stoppé net les activités des entreprises. Avec pour première conséquence une perte de trésorerie, et comme souvent dans ce cas, les charges de sécurité sociale sont celles que l’on règle en dernier.
Des moratoires et des rééchelonnements ont été demandés par les entreprises à la CSSM, car leur validation est la condition sine qua non pour obtenir un prêt d’honneur-trésorerie de la CCI. Or la CSSM veut bien faire un effort, mais refuse d’être la seule.
Chacun doit prendre sa part
C’est un peu le serpent qui se mord la queue : « Les échanges ont été francs et directs avec les entreprises. La CSSM peut approuver les moratoires, si au minimum les parts salariales sont payées. Pour celles qui ont des difficultés, nous étudions les demandes au cas par cas, et nous demandons à la CCI de participer au financement de la part salariale », explique Abdoul Hamidi keldi, sous-directeur de la CSSM qui accompagnait Yann-Gaël Amghar.
Autre problème posé par les plus gros, la dématérialisation : « Pour pallier les délais et des erreurs de La Poste, Sodifram ou la Colas demandent la mise en place de la Déclaration Sociale Nominative par voie électronique, qui permet d’avoir une déclaration de salaire individuelle ».
Yann-Gaël Amghar leur a également assuré avoir entendu leur besoin d’accompagnement, notamment par une feuille de route adaptée au territoire, « c’est une de nos offres de services, nous devons la mettre en place ».
Plusieurs partenaires ont participé aux discussions : CCI, Insee, Dieccte, DRFIP, La Poste, l’Adim, Initiative Mayotte et la Maison de l’entreprise.
A.P-L.
Lejournaldemayotte.com
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