En 2015, l’Office National des Forêts (ONF) coordonnait un programme mené avec une PME allemande, qui consistait à travailler avec des champignons qui vivent en interaction avec les racines des plantes pour favoriser leur croissance et leur résistance et permettre ensuite des replantations. La méthode s’appelle la mycorhize. Le Conservatoire botanique naturel des Mascarins avait listé des espèces et les interactions entre elles pour savoir ce qu’il faut conserver, ce qu’il faut enlever et ensuite replanter. Le terrain d’expérimentation choisi était le padza de Kahani. Le fonds européen FEADER avait été sollicité.
Le projet reprend un 2ème souffle, porté par Raïssa Andhum, 3e Vice-Présidente en charge de l’aménagement et du développement durable. Elle l’a porté lors de la 3ème édition du Prix national du Génie écologique dans le cadre des Assises nationales de la biodiversité qui se tiennent du 7 au 9 octobre à Massy, dans la région parisienne.
L’élue a reçu un des 8 prix nationaux dans la catégorie « Protection et restauration des sols et de leurs fonctions », pour son projet « Expérimentation d’itinéraires techniques de reboisement de terrains érodés (padzas) à Mayotte utilisant des espèces indigènes et des endomycorhizes ».
Cofinancé à 75% par le FEADER (fonds européens), ce projet de végétalisation des padza est « un indicateur positif supplémentaire pour Mayotte dans son engagement pour la préservation de la Biodiversité et de l’environnement du territoire », rapporte le conseil départemental.
A.P-L.
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