A bord du navire, pas moins d’une quarantaine de scientifiques ont travaillé de concert afin de répondre au mieux aux différents objectifs de la mission qu’il s’agisse de maintenir le réseau de stations de mesure en fond de mer, d’effectuer des analyses de l’eau de mer ou encore de suivre l’évolution de l’activité éruptive, des reliefs sous-marins, et des émissions de fluides depuis la précédente campagne d’observation menée en septembre dernier.
Améliorer les récoltes de données
MAYOBS 23 a également permis de réaliser des prélèvements géologiques afin de mieux comprendre le fonctionnement du système magmatique et volcanique de Mayotte. Deux sismomètres fond de mer supplémentaires ont été déployés pour améliorer la détection des phénomènes sismiques longue période. Enfin, au cœur de la zone du Fer à Cheval, ancien édifice volcanique situé à l’Est de Petite-terre, un appareil de mesure des courants a été installé afin de mieux connaître leurs dynamiques.
Les conclusions de cette campagne d’observations
Suite aux travaux d’observations, la campagne MAYOBS 23 a permis de constater « qu’aucune modification de relief sous-marin n’a été détectée dans la zone du nouveau volcan Fani-Maore qu’il s’agisse de la zone du Fer à Cheval, de la Couronne ou sur la zone intermédiaire de la ride volcanique Est ». L’analyse de la colonne d’eau par les différents sondeurs dans la zone du Fer à Cheval ont permis de mettre en évidence une augmentation du nombre de points d’émission des sites connus et l’apparition d’un nouveau site d’émission.
Le bulletin de REVOSIMA publié ce mois rappelle que depuis 2018, Petite-Terre a connu un enfoncement de 10 à 19 cm et un déplacement vers l’Est compris entre 21 et 25 cm. Néanmoins, au cours des douze derniers mois, aucun enfoncement significatif n’a été détecté ni aucun déplacement vers l’Est.
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