Nous évoquions cette semaine les rebondissements très cinématographiques de la réouverture du cinéma Alpa Joe de Mamoudzou. C’est finalement une «happy end» qui conclut la saga. Voici le fil des événements de ces derniers jours.
La séquence judiciaire s’est déroulée mercredi. Devant le tribunal administratif, la préfecture demandait l’annulation de l’ouverture temporaire –pour deux mois- de la salle de cinéma de Mamoudzou. Elle n’avait pas apprécié que la mairie de Mamoudzou passe outre l’avis de la commission de sécurité qui avait donné un avis négatif à cette réouverture.
La préfecture souhaitait obtenir des garanties quant au respect de la sécurité incendie : les revêtements de certains fauteuils de la salle, considérés comme hautement inflammables, n’avaient pas tous été remplacés.
Une nouvelle commission de sécurité
Face au tribunal administratif, la mairie a fait valoir ses arguments. Elle affirmait que, depuis le passage de la commission de sécurité, l’essentiel des aménagements demandés avaient été réalisé. Pour elle, cet avis n’était donc plus pertinent.
Après un court délibéré, le tribunal administratif a rendu sa décision : il a demandé une nouvelle visite de cette commission pour établir un état des lieux actualisé de la salle, enjoignant la mairie de se plier à son avis.
Les choses n’ont pas traîné. Ce vendredi, la salle Alpa Joe a donc été inspectée une nouvelle fois. Et la commission a rendu son avis : il est positif. Le cinéma remplit les conditions nécessaires pour accueillir du public. Il peut donc rester ouvert.
Cet avis est valable un an, jusqu’à la prochaine visite de routine de la commission, qui vérifiera à ce moment-là, comme elle le fait dans tous les lieux susceptibles d’accueillir du public, que les normes de sécurité sont toujours respectées.
Il se pourrait donc que nous soyons à la fin d’une très longue histoire, faite de fermetures et de réouvertures successives. Place maintenant aux films, les vrais.
RR
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