Aprés une concertation des grévistes vendredi en matinée, et un accès aux urgences menacé, une rencontre avait débuté à 15h entre les délégués syndicaux, la direction du CHM et le directeur de l’antenne Mahoraise de l’ARS. Elle s’est conclue tard dans la soirée, sur l’octroi d’une prime de suractivité de 800 euros par agent ayant pris ses fonctions au CHM depuis le 31 mai 2017 ou ayant réalisé au minimum 6 mois de fonctions dans l’établissement entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017. Elle sera versée “au plus tard le 31 janvier 2018”.
Plus étonnant, le 2ème point concerne la sortie du GHT, le Groupement Hospitalier du territoire, formé par le CHM et le CHU de La Réunion. Aucune promesse par contre, le protocole ne faisant qu’acter “la demande” de l’Intersyndicale de sortie de ce partenariat régional, qui n’a pas servi Mayotte jusqu’à présent, bien au contraire. On a vu qu’en matière de répartition des dotations, n’étaient allouées à Mayotte que 9% du Schéma régional de Santé. Raison pour laquelle les grévistes demandent un fléchage des crédits destinés au CHM “directement depuis le ministère”.
Un agenda social sera mis en place, notamment pour la revendication portant sur l’indexation des salaires à 53%. De même, doivent être négociés avec la direction la rémunération des jours de grève et la réorganisation du service minimum en temps de grève.
A.P-L.
lejournaldemayotte
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