« Quand on est arrivés ce matin à 6h30, on a découvert le local complètement vandalisé, la grille métallique enlevée » raconte la directrice du site, Djihadi Enrafati. De gros dégâts ont été faits, le personnel est sous le choc. La grille d’entrée a été brisée, de sorte que la porte ne ferme plus. Et beaucoup de matériel a été subtilisé.
En tout, 7 ordinateurs dont 4 postes fixes ( avec écran et unité centrale) ont disparu, ainsi que des téléphones mobiles, et un coffre-fort. « Le comptable est en train de faire le point sur la caisse, normalement il n’y avait pas beaucoup d’argent » explique la directrice. Mais celui-ci contenait probablement des chèques. Les tiroirs ont été fouillés et vidés, et au moment où ces lignes sont écrites, l’on ne sait pas encore précisément ce qui manque. De la même façon, le véhicule de service de l’UDAF, dans le garage, a été vandalisé. Les délinquants ont tenté de s’en emparer, sans succès. Mais ces derniers ont endommagé le tableau de bord en tentant d’en sortir les câbles.
Faute de matériel informatique, les employés ont dû rester en télétravail, et le resteront probablement quelques temps. « On était en congé, on reprend aujourd’hui on voit que tout est ouvert, on voit que tout est vide, c’est un sacré choc. On arrive on se dit les retrouvailles pour nouvelles années, et là tous nos outils de travail sont partis. Voir l’état du local, c’est un sacré choc. On sait que ça fait partie de la réalité de l’île, de la plupart des mahorais, du territoire » explique la directrice, laquelle appelle à « la responsabilité des parents ».
« Chacun doit prendre sa responsabilité, on est sur la route nationale, comment on a pu prendre tous ces objets, et partir avec un coffre-fort lourd sans que personne ne puisse intervenir ? ». Ce sera aux enquêteurs de police de tenter d’y répondre.
Mathieu Janvier
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